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Sujet de thèse

Développement d’un procédé de biolixiviation mécaniquement assisté

 

Description de la mission

Service géologique national, le BRGM est l'établissement public de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol (www.brgm.fr). Son action est orientée vers la recherche scientifique, l'appui aux politiques publiques et la coopération internationale. Le BRGM possède une forte expertise dans le domaine des biotechnologies pour le traitement des ressources minérales. Ses travaux s’appuient notamment sur des moyens expérimentaux variés allant de l’échelle laboratoire à l’échelle pilote.

Le Laboratoire de Génie Chimique de Toulouse est une unité mixte de recherche entre Toulouse INP, l’Université Paul Sabatier et le CNRS (UMR 5503). Regroupant 220 permanents et plus d’une centaine de doctorants, il est un acteur notable du Génie des Procédés au niveau régional, national et international. Au sein du laboratoire, les chercheurs des départements PSI (Procédés et systèmes industriels) et IRPI (Ingénierie des réacteurs polyphasiques innovants) développent notamment des nouveaux procédés en s’appuyant sur la combinaison d’approches expérimentales et de modélisation.

Le BRGM et le LGC recherchent conjointement un doctorant pour contribuer au développement d’un procédé de biolixiviation mécaniquement assisté dans le cadre du projet ANR BIOMECALIX.

Contexte

Dans le contexte des procédés hydrométallurgiques dédiés à la récupération de métaux, l’étape de lixiviation consiste à dissoudre des particules solides (minerais, déchets à recycler) dans une phase aqueuse. La biolixiviation extractive regroupe un ensemble de technologies visant à lixivier (ou libérer) les métaux contenus dans des ressources minérales sulfurées métallifères par voie biologique. Dans l’objectif de l’amélioration des rendements, d’une meilleure utilisation des ressources et de la réduction des effluents, le projet BIOMECALIX vise à évaluer les potentialités d’un nouveau concept de réacteur de lixiviation. Ce réacteur hybride combine les avantages de la biolixiviation (température et acidité modérées, production in situ du réactif oxydant grâce à l’activité bactérienne) et d’une activation mécanique. La thèse s’inscrit dans le cadre de ce projet et visera plus particulièrement à étudier l’influence des contraintes hydrodynamiques et mécaniques sur l’activité bactérienne en développant une démarche expérimentale originale.

Au cours de cette thèse, vous serez chargé(e) de :

  • Sélectionner des consortia bactériens adaptés aux contraintes imposées par le procédé hybride ;
  • Développer un dispositif expérimental original permettant d’étudier l’influence de paramètres opératoires clés (tels que le taux de solide, les caractéristiques du média broyant...) sur la croissance et l’activité microbienne des consortia bactériens sélectionnés ;
  • Caractériser l’impact des contraintes mécaniques générées par l’activation mécanique sur le microenvironnement microbien et son fonctionnement ;
  • Développer et mettre en œuvre une démarche permettant de caractériser les microorganismes et leur évolution au sein du bioréacteur en ciblant plus particulièrement la nature, l’abondance, la localisation et l’activité des espèces biolixiviantes.

Profil

De formation master ou école d’ingénieur, le candidat présentera de solides compétences en génie des procédés / bioprocédés et / ou en biotechnologie. Un goût certain pour la mise œuvre de montages expérimentaux est également recherché.

 

Modalités

Le poste est à pourvoir à partir du 1er mai et au plus tard le 15 septembre 2019, pour une durée de 36 mois.

Le dossier de candidature est à adresser (sous forme d’un unique fichier pdf) avant le 31 mars 2019 à Anne-Gwénaëlle Guezennec (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Yannick Ménard (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) et Laurent Cassayre (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)

Il doit contenir les informations suivantes :

 

  • CV synthétique, avec notamment la situation professionnelle actuelle et les diplômes
  • obtenus.
  • Cursus scolaire et relevés des notes.
  • Sujet de stage de recherche et lettre d’appréciation de l’encadrant(e).
  • Niveau d’anglais.
  • Lettre de motivation montrant l’adaptation du profil du candidat au sujet proposé.

 

Laboratoires d’accueil :

  • Laboratoire de Génie Chimique (UMR CNRS 5503) – site INP/ENSIACET, 4 allée Emile Monso, 31 432 Toulouse cedex 4 France.

  • BRGM - 3 avenue Claude-Guillemin, BP 3600945060 Orléans Cedex 2 France

    Le travail du doctorant se déroulera essentiellement dans l’unité Déchets et Matières Premières du BRGM à Orléans et, dans une moindre mesure, au Laboratoire de Génie Chimique à Toulouse. L’école doctorale d’inscription est intitulée « Mécanique, Energétique, Génie Civil & Procédés (MEGEP) », et dépend de l’Université de Toulouse.